Eloge paradoxal !
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Eloge paradoxal !
Je viens de finir mon éloge et j'aimerais bien savoir si c'est bien ou nul ce que j'ai fait alors voilà :
Je suis curieux. Je le suis tellement que je me demande qui a bien pu dire, un jour, la curiosité est un vilain défaut ? Qui ? Quel esprit tordu, a bien pu trouver un côté malsain à ce caractère selon moi si exceptionnel ? Certes, on peut trouver quelques point négatifs, comme par exemple le fait de se mêler parfois à des choses qui ne nous concerne pas forcement mais ceci ces petites imperfections, ne sont rien, ne se distinguent plus, ne se ressentent plus, face aux qualités de ce sois disant défaut. La vie, sans curiosité, ne serait que moins intéressante voir impossible, la conversation, la communication entre les hommes seraient réduites à néants puisque la vie d’autrui ne nous intéresserait guère ; la connaissance et le savoir n’attireraient plus personne. L’être humain pourrait alors se résumer en deux mots : seul et inculte ; l’humanité retournerait à l’âge primitif. En l’absence de ce caractère ne serions, encore aujourd’hui, des singes, aucune évolution ne se serait amorcée. Qu’est ce qui, à votre avis à pousser l’australopithèque à se mettre debout pour voir plus loin, pour découvrir le paysage ? La curiosité. Pourquoi l’homo erectus s’est-il demandé comment la foudre pouvait-elle enflammé un arbre ? Parce qu’il était curieux. Toute la technologie, le monde d’aujourd’hui a été construit à partir de ce caractère. Tout homme est curieux, même si cela est plus ou moins accentué en fonction de personne. La curiosité pourrait se traduire par le savoir, quelle personne, dans ce monde, n’a jamais démonté quelque chose, même ne serait-ce qu’un simple stylo, simplement pour voir de quoi il était constitué, comment était-il fabriqué ? L’homme est curieux par nature, il veut toujours en savoir plus. Qui n’as jamais demandé pourquoi ? Qui n’a jamais questionné, interrogé, cherché une explication ? Ce caractère est commun à tous le monde ; bien que jusqu'à présent je n’ai parlé que de l’être humain je peux également ajouter que la curiosité se retrouve également chez les animaux. Prenons un exemple : nos amis à l'ouïe fine et à la moustache longue. Pourquoi cherche-t-il toujours a grimpé plus haut, a allé dans des endroits qu’ils n’ont pas encore visité ? Je n’ai plus a donné la réponse, je pense que vous avez compris maintenant que tous êtres vivants possédant une conscience, présente des marques de curiosité. Je vais maintenant revenir sur cette phrase si abjecte que j’ai cité au début de ce texte : la curiosité est un vilain défaut. Si quelqu’un prononce cette phrase un jour, cela voudras dire que pour lui, le progrès est un défaut, la communication est un défaut, que tout ce qui découle de la curiosité est un défaut, en prononçant ces quelques mots, il se critique lui-même.
Si vous voulez donner votre avis allez-y Je veux surtout celui de Mlle Mercier
Et pour le texte sur lequel il faut s'appuyer le voici :
DOM JUAN — Quoi ? Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dés sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les Belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs. Pour moi, la beauté me ravit par tout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages, et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable, et dés qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes ; à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. Mais lors qu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne ; et j'ai sur ce sujet l'ambition des Conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y ait d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
Bonne chance
Je suis curieux. Je le suis tellement que je me demande qui a bien pu dire, un jour, la curiosité est un vilain défaut ? Qui ? Quel esprit tordu, a bien pu trouver un côté malsain à ce caractère selon moi si exceptionnel ? Certes, on peut trouver quelques point négatifs, comme par exemple le fait de se mêler parfois à des choses qui ne nous concerne pas forcement mais ceci ces petites imperfections, ne sont rien, ne se distinguent plus, ne se ressentent plus, face aux qualités de ce sois disant défaut. La vie, sans curiosité, ne serait que moins intéressante voir impossible, la conversation, la communication entre les hommes seraient réduites à néants puisque la vie d’autrui ne nous intéresserait guère ; la connaissance et le savoir n’attireraient plus personne. L’être humain pourrait alors se résumer en deux mots : seul et inculte ; l’humanité retournerait à l’âge primitif. En l’absence de ce caractère ne serions, encore aujourd’hui, des singes, aucune évolution ne se serait amorcée. Qu’est ce qui, à votre avis à pousser l’australopithèque à se mettre debout pour voir plus loin, pour découvrir le paysage ? La curiosité. Pourquoi l’homo erectus s’est-il demandé comment la foudre pouvait-elle enflammé un arbre ? Parce qu’il était curieux. Toute la technologie, le monde d’aujourd’hui a été construit à partir de ce caractère. Tout homme est curieux, même si cela est plus ou moins accentué en fonction de personne. La curiosité pourrait se traduire par le savoir, quelle personne, dans ce monde, n’a jamais démonté quelque chose, même ne serait-ce qu’un simple stylo, simplement pour voir de quoi il était constitué, comment était-il fabriqué ? L’homme est curieux par nature, il veut toujours en savoir plus. Qui n’as jamais demandé pourquoi ? Qui n’a jamais questionné, interrogé, cherché une explication ? Ce caractère est commun à tous le monde ; bien que jusqu'à présent je n’ai parlé que de l’être humain je peux également ajouter que la curiosité se retrouve également chez les animaux. Prenons un exemple : nos amis à l'ouïe fine et à la moustache longue. Pourquoi cherche-t-il toujours a grimpé plus haut, a allé dans des endroits qu’ils n’ont pas encore visité ? Je n’ai plus a donné la réponse, je pense que vous avez compris maintenant que tous êtres vivants possédant une conscience, présente des marques de curiosité. Je vais maintenant revenir sur cette phrase si abjecte que j’ai cité au début de ce texte : la curiosité est un vilain défaut. Si quelqu’un prononce cette phrase un jour, cela voudras dire que pour lui, le progrès est un défaut, la communication est un défaut, que tout ce qui découle de la curiosité est un défaut, en prononçant ces quelques mots, il se critique lui-même.
Si vous voulez donner votre avis allez-y Je veux surtout celui de Mlle Mercier
Et pour le texte sur lequel il faut s'appuyer le voici :
DOM JUAN — Quoi ? Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dés sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les Belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs. Pour moi, la beauté me ravit par tout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages, et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable, et dés qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes ; à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. Mais lors qu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne ; et j'ai sur ce sujet l'ambition des Conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y ait d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
Bonne chance
Dernière édition par David le Jeu 5 Fév - 19:16, édité 4 fois
Re: Eloge paradoxal !
C'est du grand david tout ca !!!
Virgile- Débutant(e)
- Messages : 16
Date d'inscription : 07/11/2008
Age : 32
Re: Eloge paradoxal !
j'ai enfin fini le mien, j'ai eu du mal a mi mettre mais une fois qu'on est dedan a ma plus grande surprise c'est plutot marrent meme si c'est long (j'ai passé 3h devant mon pc) heureuzement que c'est qu'uen foi de temp en temp des truc comme ca pas vrai mlle mercier, c'est bien mais faut pas abuser des bonnes choses (il est sur la paresse )
Virgile- Débutant(e)
- Messages : 16
Date d'inscription : 07/11/2008
Age : 32
Re: Eloge paradoxal !
Moi pour mon éloge j'ai pas encore finit j'arrive pas à rester concentré sur un truc qui me plait pas beaucoup plus de 30 minutes
PS : virgil t'arrive à faire plus de fautes d'orthographes que moi chapeau
PS : virgil t'arrive à faire plus de fautes d'orthographes que moi chapeau
Thomas- Débutant(e)
- Messages : 10
Date d'inscription : 09/11/2008
Age : 31
Localisation : ici
Re: Eloge paradoxal !
euh: un éloge donc : éloge paradoxal!
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Eloge paradoxal !
voici l'extrait de dom juan de Molière où il fait l'éloge paradoxal de l'inconstance:
DOM JUAN: Quoi? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non: la constance n'est bonne que pour des ridicules; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable; et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs: je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
DOM JUAN: Quoi? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non: la constance n'est bonne que pour des ridicules; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable; et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs: je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Eloge paradoxal !
vousd evez faire ça , en gros
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Eloge paradoxal !
des pites pour un commentaire de ce texte pour que vous voyiez les outils à utiliser (entre autres!):
Dom Juan = un libertin
1e partie de l’argumentation
2 interrogations reprise de ce qui précède théâtre = énonciation sous forme de dialogue
Retournement du discours de l’autre par antiphrase : ironie de « la belle chose… »
Style direct questions/réponses par le même : faux dialogue, thèse & anticipation de la réfutation de cette thèse par le même personnage
Le mode de la réfutation : Dom Juan est encore tributaire du discours de l’autre, qu’il doit démonter :
- par la restriction et la dérison « que pour les ridicules »
- par la moquerie & l’insulte « les ridicules »
inscription dans une communauté → moyen de toucher son interlocuteur
pluriel « les belles » / « nous » pour l’association dans une même expérience d’hommes
passage au « je » :début de l’arsenal argumentatif. Plusieurs types d’arguments
1) argument 1 la beauté prévaut, la beauté doit s’exprimer : argument juridique (du droit)
2) argument 2 argument physique au sens d’une loi de la physique : impossible de résister au beau
Champ lexical de la puissance « ravir », « violence », « céder », « entraîner ».
3) argument moral : de la justesse « l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres », « le mérite de toutes », « hommages », « tristes », « oblige ».
2e temps de l’argumentation :
« quoi qu’il en soit », passage à une autre logique après la conviction (intellectuelle), la perversion (par les sens et les sentiments)
On est de moins en moins dans l’argumentation sincère
De plus en plus vers des arguments plus faciles,
Comme : l’argument d’autorité les valeurs classiques inclination/ charmes/ plaisirs
Accumulation de présents à valeur de vérité générale
Universalité du sentiment : passage au « on » « on goûte »
On est dans la persuasion
Dans la persuasion, il reprend les arguments cette fois dans le partage d’expérience (une argumentation qui roule parfois sur elle-même) tout en leur donnant plus d’ampleur, en les marquant encore plus : « rendre les armes », « maître », « conquête », « triompher » exaltant les valeurs viriles du combat, du défi, de l’ « ambition des conquérants ».
Amplification : analogie Dom Juan/ Alexandre figure à la fois historique et mythifiée (dépassement du réel historique vers le mythe)
Rythme de la phrase : « mais lorsqu’on est maître une fois… » → les phrases prennent de l’ampleur, les propositions se multiplient dans la phrase.
Dom Juan = un libertin
1e partie de l’argumentation
2 interrogations reprise de ce qui précède théâtre = énonciation sous forme de dialogue
Retournement du discours de l’autre par antiphrase : ironie de « la belle chose… »
Style direct questions/réponses par le même : faux dialogue, thèse & anticipation de la réfutation de cette thèse par le même personnage
Le mode de la réfutation : Dom Juan est encore tributaire du discours de l’autre, qu’il doit démonter :
- par la restriction et la dérison « que pour les ridicules »
- par la moquerie & l’insulte « les ridicules »
inscription dans une communauté → moyen de toucher son interlocuteur
pluriel « les belles » / « nous » pour l’association dans une même expérience d’hommes
passage au « je » :début de l’arsenal argumentatif. Plusieurs types d’arguments
1) argument 1 la beauté prévaut, la beauté doit s’exprimer : argument juridique (du droit)
2) argument 2 argument physique au sens d’une loi de la physique : impossible de résister au beau
Champ lexical de la puissance « ravir », « violence », « céder », « entraîner ».
3) argument moral : de la justesse « l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres », « le mérite de toutes », « hommages », « tristes », « oblige ».
2e temps de l’argumentation :
« quoi qu’il en soit », passage à une autre logique après la conviction (intellectuelle), la perversion (par les sens et les sentiments)
On est de moins en moins dans l’argumentation sincère
De plus en plus vers des arguments plus faciles,
Comme : l’argument d’autorité les valeurs classiques inclination/ charmes/ plaisirs
Accumulation de présents à valeur de vérité générale
Universalité du sentiment : passage au « on » « on goûte »
On est dans la persuasion
Dans la persuasion, il reprend les arguments cette fois dans le partage d’expérience (une argumentation qui roule parfois sur elle-même) tout en leur donnant plus d’ampleur, en les marquant encore plus : « rendre les armes », « maître », « conquête », « triompher » exaltant les valeurs viriles du combat, du défi, de l’ « ambition des conquérants ».
Amplification : analogie Dom Juan/ Alexandre figure à la fois historique et mythifiée (dépassement du réel historique vers le mythe)
Rythme de la phrase : « mais lorsqu’on est maître une fois… » → les phrases prennent de l’ampleur, les propositions se multiplient dans la phrase.
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Eloge paradoxal !
à vue de nez, c'est pas mal,
il manque des outils stylistiques.
il manque des outils stylistiques.
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: Eloge paradoxal !
pensez au brouillon à vous faire une liste d'outils qui vont faire que votre texte sera efficace!!!!!
mellemercier- Professeur
- Messages : 108
Date d'inscription : 06/11/2008
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